[SNES]Zombies

Développé par le prestigieux studio Lucasarts et édité par Konami en 1993 pour SNES et Megadrive, Zombies nous entraîne à la chasse aux morts vivants et monstres de tous poils. Zombies ou «Zombies Ate my neighbors » aux US, littéralement « les zombies ont mangé mes voisins », vous place aux commandes de Zeke l’adolescent ou de la sexy Julie avec pour mission de sauver les voisins survivants d’une mort particulièrement atroce.

Le principe du jeu est simple : à chaque niveau ses personnages à sauver. Le nombre de personnes à tirer d’affaire variera d’un niveau à l’autre, généralement entre 1 et 10, mais le niveau se termine uniquement quand le nombre de victimes potentielles tombe à zéro. Lesquelles peuvent être tuées par les monstres, ou accessoirement changés en loups garous, mais vous devrez en sauver au moins une afin de passer au chapitre suivant.

Ce qui frappe au premier abord, c’est la diversité des monstres et des environnements, ainsi quand les zombies ne viendront pas tenter de voler votre cerveau, c’est que ce sera le tour des autres grandes figures du cinéma d’horreur… ou rebuts de la société, selon le point de vue, comme des extra-terrestres belliqueux, des pseudo-Chucky, des simili-Jason, des fourmis géantes, des momies... lesquels auront le toupet de venir vous chercher, vous et les infortunés voisins, dans des lieux aussi divers que votre quartier, des pyramides, des magasins, des fabriques de jouets en nocturne (brr), des centres commerciaux et des plages.

Le titre mise beaucoup sur l’humour et la parodie des grandes œuvres du cinéma horrifique. Les voisins eux-mêmes incarnent à la perfection les catégories de personnes qui se mettent habituellement inutilement en danger dans les films d’horreur : l’institutrice sévère (mais juste j’imagine), la pompomgirl, le chien, la gamine insouciante, des vacanciers non moins insouciants, l’archéologue fouineur, le militaire dépassé par la situation, le bébé égaré… Les titres de certains des cinquante chapitres sont d’ailleurs de grosses références aux films les plus connus comme « evening of the dead » et certaines mélodies ne seront pas sans rappeler des bandes son bien connues. Les ennemis sont les références les plus apparentes comme vous vous en doutez, ça passe par les monstres sacrés du cinéma comme les loups garous, zombies et compagnie aux créatures moins connues comme les clones de l’invasion des profanateurs de sépultures.

Le jeu souffre d’une censure assez remarquée en Europe. Outre le titre remodelé pour être moins choquant, d’autres éléments s’ajoutent à la liste comme certains écrans remplis de sang troqué contre de la gelée verte, ou des Jason à qui on donne une hache en consolation de la perte de la tronçonneuse qu’il possédait. Même la boîte a souffert de la censure !

La jouabilité du titre est très bonne. La croix permet de se déplacer dans 8 directions et les déplacements sont fluides, quelques fois on viendra se heurter aux éléments du décor mais ça reste peu fréquent une fois qu’on en a l’habitude. Les boutons L et R vous offrent la possibilité d’afficher ou masquer le radar à voisins qui vous sera très utile. Enfin, pour les quatre boutons principaux la répartition est simple : un bouton pour changer d’arme, un autre pour changer d’objet et les deux derniers pour utiliser armes et objets.

La difficulté du jeu est grande, passés les trois premiers niveaux, on commence à réaliser ce qui nous attend jusqu’à la fin du jeu. Vous disposez de trois vies, chacune valant une dizaine de points de vie. A partir de là, à vous de vous sortir du pétrin dans lequel vous avez bien voulu vous fourrer, sachant qu’une blessure vous enlève généralement un point de vie. Vous devrez ramasser de quoi vous défendre et vous équiper tout au long de l’exploration des cartes. Les objets sont assez variés, on a tout d’abord les potions, certaines donnant de la vie, d’autres vous octroyant une force surhumaine et d’autres à effets aléatoires (pouvant même occasionner un malus si vous jouez de malchance), d’autres objets comme le kit de soins pourront vous rendre de la vie, il y aura aussi les objets pouvant leurrer l’ennemi et enfin celles qui se feront parfois remarquées par leur manque : les clefs qui ouvriront les portes du jeu. Les armes toutes plus loufoques les unes que les autres (j’en veux pour preuve l’arme principale : un pistolet à eau) sont aussi d’une grande diversité allant de la bombe à eau au lance-roquettes en passant par la débrousailleuse et les tomates. La difficulté réside avant tout dans l’utilisation de ces armes et objets, même si vous les ramassez toutes leur nombre sera quand même limité, ajoutez à cela le fait que certains monstres sont presque insensibles à certaines armes et vulnérables à d’autres (les loups garous n’apprécieront pas le fait que vous leur balanciez des couverts en argent) et que la plupart des créatures réapparaissent indéfiniment pour comprendre qu’il ne faut rien utiliser à la légère si vous voulez avancer.

Dans leur infinie bonté, les développeurs ont quand même mis à votre disposition un système de password. Tous les quatre niveau un code vous sera donné et permettra de débuter au niveau en question. Cela s’avère finalement assez peu utile étant donné que l’inventaire de base fourni ne permet pas de venir à bout de grand-chose.

Le jeu est relativement beau. Les décors sont soignés et les animations fluides. Le titre tire aussi sa force de sa bande son : si les bruitages sont plus que passables, les musiques sont véritablement géniales, des mélodies sombres et glauques aux pistes plus rigolotes qui lui confère une ambiance sinistre à souhait.

Le jeu est jouable à deux. En tout point similaire au mode solo, le mode multi peut être interpréter de différentes façons : un mode versus ou il vous est possible de survivre plus longtemps que votre compagnon en lui chipant ses items et en le livrant aux suceurs de sang ou un mode coop, le choix le plus judicieux puisque cela vous permettra d’allonger votre espérance de vie. Mais c’est à vous de voir !

Zombies est un titre qui mise beaucoup sur l’action, l’humour et le fun. Il ne tient plus qu’à vous de vous lancez dans des parties déjantées. On ne va pas se mentir, le jeu, bien qu’attrayant en solo, est mille fois plus intense à deux.
A noté qu’il a fait l’objet d’une suite : Ghoul Patrol sur mêmes supports, nettement moins réussi.

Merci pour le test, vraiment excellent, ça donne envie de faire des tests a son tour

Bon eh bien, je m'en vais tester ce gros titre dès ce soir, merci encore!

Excellent test.

superbe test ! bravo

ça donne envie d'y jouer, je vais le tester de ce pas

Super Test, je l'ai déjà testé sur GENS et il est vraiment addictif!

Merci, merci.
Il est pas aussi bien que j'avais voulu, j'en ai eu marre, je l'avais fait et il y a eut un bug au chargement de la page... test disparu. Donc là c'est la version "vite-fait-car-j'en-avais-marre".

En tout cas merci ça fait plaisir

J'ai voulu tester le jeu parce que je l'ai proposé pour le online.

Bravo pour le test, tres objectif et précis Ce jeu là online doit roxer. Vivement qu'on essaie !

Bon, j'ai testé le jeu en multi avec un pote, je suis forcé d'admettre que ce n'est pas aussi bien que prévu. Ça peut vraiment le faire mais ça implique que les participants aient une certaine expérience dans le jeu car la difficulté est encore plus grande qu'en solo.

Super test, ca donne envie d'essayer